Après ma longue absence de cet onglet « actualité » (mais j’étais bien présente partout ailleurs ;-)), je reviens pour partager avec vous une expérience intense et riche. Sans vouloir vous assommer de grandes logorrhées sur les tensions sociales, politiques, culturelles, environnementales (phénomènes que vous connaissez autant que moi !) que nous traversons actuellement, je voudrais souligner ici que c’est précisément ce climat semé de craintes et d’incertitudes qui a incité les radios gardoises, médias associatifs indépendants, à rentrer dans un processus inédit de travail collectif. Les dirigeants bénévoles et les salariés de ces 11 radios du Gard se connaissent depuis trèèèèèès longtemps ; ils s’apprécient de fait car ils œuvrent autour de valeurs communes* ; chacune de ces radios ancrée dans sa zone de diffusion (périmètre de 40 km autour de son émetteur) est une palette éditoriale locale inventive en matière de communication sociale de proximité. Jusqu’ici, ces radios associatives travaillaient épisodiquement ensemble, autour de projets portés par leur fédération régionale ARRA comptant près de 80 radios associatives réparties dans chaque département de la région Occitanie. Une dynamique régionale remarquable mais peu propice à un travail commun régulier compte-tenu de l’éloignement géographique. Alors, les radios du Gard ont eu un déclic : « Et si nous faisions « cause commune » pour mettre en lumière nos trésors radiophoniques dans le périmètre du département ? Oui, mais comment conjuguer nos savoir-faire autour d’un projet collectif ? Comment nous organiser pour que cette nouvelle façon d’œuvrer ne nous éloigne pas de nos zones de diffusion respectives déjà bien denses en terme d’activités ? » A nous tous, des réponses ont été rapidement trouvées, preuve s’il en fallait qu’à nous tous.tes, on est balèzes : « Faisons appel au DLA départemental et posons-leur ces questions ».
Bingo, c’est chose faite : L’Acegaa (oooh merci l’Acegaa, merci Clélia, merci Daoud, merci Sarah !), point d’appui à la vie associative gardoise et porteur du dispositif DLA, a posé un diagnostic efficace sur nos besoins et nous a proposé 1 accompagnement du tonnerre concocté avec talent par 2 ingénieux consultants : Marie-Hélène Pillot & Laurent Marseault. A l’issue de la première séance d’accompagnement, force a été de constater que nous nous sentions déjà prêts à développer des actions innovantes conduites fièrement ENSEMBLE.
En conclusion, pour porter plus haut et plus fort leurs qualités humaines extraordinaires, ces membres de radios associatives vont pouvoir faire résonner leur diversité radiophonique en les conjuguant à l’échelle de tout le département du Gard. Oui, oui, on va faire œuvre commune avec GRAND PLAISIR !
Amicalement,
* Les radios associatives travaillent dans l’éducation populaire et développent leurs actions autour de 3 axes : l’éducation et la culture, l’intégration et la lutte contre les discriminations, l’environnement et le développement local